Qui nous sommes

La Commission scolaire francophone du Yukon (CSFY) a ouvert ses portes le 1er juillet 1996, après plusieurs années de négociations pour faire reconnaître l’importance du dossier de la gestion scolaire pour les francophones du Yukon. Elle est responsable de l’éducation en français langue première sur tout le territoire. Elle gère trois écoles et un programme scolaire en plus d’une garderie :

  • École Émilie-Tremblay, de la maternelle 4 ans à la 6e année
  • Centre scolaire secondaire communautaire Paul-Émile-Mercier (CSSC Mercier), de la 7e à la 12e année
  • École Nomade, l’enseignement à domicile en français, de la maternelle à la 12e année
  • Programme Confluence, de la maternelle 4 ans à la 7e année
  • Garderie du petit cheval blanc

Notre engagement en éducation

Mission
Leader en éducation, la CSFY offre des programmes de qualité en français langue première afin de développer le plein potentiel de chaque élève et favoriser son engagement citoyen.

Vision
Innovante, la CSFY est reconnue pour son leadership pédagogique et son excellence en éducation.

Profil de sortie de l’élève
Chaque élève, enrichi et animé par son identité francophone, cheminera vers le développement de son plein potentiel à travers 3 domaines de compétences : communication, réflexion, et personnelle et sociale.

Profil de sortie de l'élève

Les détails du profil de sortie

Notre équipe

Marc Champagne

Directeur général

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Staciana Stella Oreste

Adjointe à la direction générale

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Julie Dessureault

Secrétaire-trésorière

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Stéphanie Moreau

Adjointe aux finances

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Lyndsay Blais

Conseillère en ressources humaines

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Mirana Ravalomanda

Responsable des communications et des relations communautaires

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Nathalie Martel

Conseillère pédagogique au primaire et pour l'École Nomade

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Hugo Bergeron

Conseiller pédagogique au secondaire et pour l'École Nomade

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Geneviève Tremblay

Coordonnatrice aux services à la petite enfance et aux familles multilingues, et conseillère pédagogique

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Valérie Poirier-Payette

Spécialiste du mieux-être en milieu scolaire

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Chris Balderas

Technicien en informatique

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Notre historique

  • 1982

    Incorporation de l’Association franco-yukonnaise (AFY)
    La Charte canadienne des droits et libertés est enchâssée dans la Constitution du Canada, qui énonce et protège le droit à l’instruction dans la langue de la minorité grâce à l’article 23.

    1983

    Des enseignants et des parents membres de l’Association franco-yukonnaise (AFY) demandent l’appui des comités scolaires des huit écoles de Whitehorse afin de mettre sur pied un programme-cadre de français à Whitehorse. Quatre comités répondent favorablement.Un sondage révèle que 67 élèves sont admissibles à l’instruction en français. L’AFY demande au ministère de l’Éducation d’instaurer le programme-cadre de français.

    1984

    Création du programme d’enseignement en français langue maternelle, appelé le programme-cadre de français, de la 1re à la 6e année. Trente-quatre enfants fréquentent les deux classes du programme, logées au sous-sol de l’école Whitehorse Elementary. Un comité scolaire composé de trois personnes est formé.

    1985

    Extension du programme-cadre : intégration d’une maternelle à la classe de 1re et 2e années et ajout d’une classe de 7e-8e-9e années. Cette dernière est logée à l’école G.A. Jeckell, devenue Riverdale High School avant de disparaître dans le mouvement de la réorganisation des niveaux mené par le ministère de l’Éducation. En octobre, l’Assemblée législative du Yukon adopte le nom Émilie-Tremblay pour le programme-cadre.

    1988

    Le programme-cadre obtient officiellement son statut d’école à la suite de la remise au ministre de l’Éducation, Piers McDonald, d’une pétition contenant 125 signatures.

    Signature de la première entente Canada-Yukon sur les langues et adoption de la Loi sur les langues du Yukon.

    Création du Bureau des services en français.

    Création de la Société des parents francophones du Yukon (SPFY), parrainée par l’AFY, nommée par la suite Bureau des parents franco-yukonnais (BPFY) avant de devenir l’Association des partenaires de l’école française (APÉF), organisme indépendant.

    1989

    En raison de la localisation de l’école en deux lieux et des problèmes engendrés par la cohabitation des clientèles anglophones et francophones, la SPFY étudie les obstacles qui entravent la mission de l’École Émilie-Tremblay et explore les options possibles pour améliorer la situation dans un document intitulé : « Rapport sur les hypothèses d’avenir de l’École Émilie-Tremblay ». Le rapport recommande, sur la base d’un sondage et de deux consultations, l’établissement d’une école française homogène.

  • 1990

    L’École Émilie-Tremblay devient une école homogène. L’année scolaire commence dans les locaux préfabriqués de la rue Nisultlin à Riverdale. Le ministre de l’Éducation s’engage à rénover ces locaux vétustes qui ne constituent qu’une solution provisoire pour les francophones.

    La Loi scolaire du Yukon est abrogée. La nouvelle Loi sur l’éducation est adoptée.

    L’Association franco-yukonnaise participe aux consultations relatives à la nouvelle Loi et à sa réglementation. Elle fait pression pour que l’article 23 de la Charte canadienne des droits et libertés soit intégré à la Loi sur l’éducation.

    La Garderie du petit cheval blanc voit le jour. Elle accueille 7 enfants.

    La SPFY devient le Bureau de parents franco yukonnais (BPFY) et représente trois entités : le comité scolaire de l’École Émilie-Tremblay, la Garderie du petit cheval blanc et l’AFY.

    1991

    Des élections ont lieu pour élire des conseillers scolaires francophones. Le comité scolaire de l’École Émilie-Tremblay devient un conseil scolaire.

    Des locaux préfabriqués sont ajoutés à l’école pour accueillir le secondaire. L’absence de gymnase crée un problème majeur. Le financement de l’éducation en français demeure inadéquat. Le conseil scolaire commence à revendiquer une nouvelle école.

    Une corvée communautaire est organisée par le BPFY pour agrandir la garderie de façon à répondre aux besoins des parents de la communauté. On passe de 14 à 26 places.

    1992

    Le ministère du Patrimoine canadien injecte 113 millions de dollars dans la mise en oeuvre de la gestion scolaire pour les communautés de langues officielles. Sans consulter les francophones, le ministère de l’Éducation lance le message au ministère du Patrimoine canadien que les francophones du Yukon n’ont aucun besoin en gestion scolaire.

    1993

    Pour la première fois, l’école francophone offre la 10e année.

    1994

    Le conseil scolaire de l’École Émilie-Tremblay participe pour la première fois à une consultation tripartite avec le ministère du Patrimoine canadien et le ministère de l’Éducation du Yukon au sujet des besoins de la communauté en matière d’éducation.
    On ajoute la 11e année aux services de l’École Émilie-Tremblay.

    Les gouvernements fédéral et territorial s’engagent à financer la construction d’une nouvelle école pour les francophones. Le ministère du Patrimoine canadien accepte également de financer la construction de nouveaux locaux pour la garderie francophone.

    1995

    On ajoute la 12e année aux services de l’École Émilie-Tremblay.

    Le nouvel édifice abritant l’École Émilie-Tremblay ouvre ses portes sur Falcon Drive en septembre. Construite pour recevoir 250 élèves, l’école francophone en accueille un peu plus de cent.

    Alors qu’on procède à sa construction, la Garderie du petit cheval est rasée par le feu, victime d’un acte criminel.

    1996

    L’École Émilie-Tremblay décerne son premier diplôme d’études secondaires en juin.

    La Commission scolaire francophone du Yukon no 23 est créée le 1er juillet et est la première commission scolaire au Yukon.

    La première entente de contribution entre le ministère de l’Éducation et la CSFY est signée. On procède à l’embauche des employées de la CSFY : une direction générale/secrétaire-trésorière et une adjointe administrative.

    L’école prête temporairement des locaux à la Garderie du petit cheval blanc pour lui permettre de maintenir ses services à la communauté franco-yukonnaise.

    1997

    La nouvelle garderie francophone ouvre ses portes sur la promenade Falcon. Elle accueille 33 enfants, le nombre maximal possible.

    L’Association des partenaires de l’école française voit le jour.

    1998

    Le Partenariat communautaire en éducation (PCÉ) est créé et rassemble les organismes communautaires franco-yukonnais oeuvrant dans le domaine de l’éducation.

    La Garderie du petit cheval blanc désire agrandir ses locaux afin de mieux répondre à la demande de services de la communauté. On veut ajouter une salle pour les bébés, une salle pour les enfants de la maternelle ainsi qu’une salle de bain.

    Elle dépose un projet lors de la rencontre interministérielle organisée par Patrimoine canadien.

    1999

    Le ministère du Patrimoine canadien injecte 70 millions de dollars supplémentaires dans le domaine des langues officielles. Dix-huit-millions sont affectés aux langues officielles dans l’enseignement pour appuyer notamment la mise en œuvre de mesures visant à consolider la gestion scolaire, à améliorer la qualité de l’éducation et à étendre l’accessibilité de l’enseignement postsecondaire pour les francophones.

    Le sous-ministre de l’Éducation endosse la création d’un comité paritaire de travail en éducation où l’on aborde les ententes bilatérales en éducation et les besoins de la francophonie yukonnaise dans leur globalité. Quatre représentants du MÉY et quatre représentants de la communauté provenant de la CSFY, l’AFY et l’Association des partenaires de l’école française (APÉF) y siègent.

    Le ministère de l’Éducation entreprend le processus de révision de la Loi sur l’éducation.

    Le nombre d’inscriptions à l’École Émilie-Tremblay est de 110 élèves.

  • 2000

    Signature de la première entente bilatérale en éducation qui donnera naissance au programme d’animation culturelle à l’École Émilie-Tremblay (temps partiel), au programme de maternelle 4 ans le Jardin d’Émilie et au programme TAM au secondaire (théâtre, arts et musique).

    2002

    Création d’un groupe de travail conjoint ministère de l’Éducation/Partenariat communautaire en éducation (MÉY-PCÉ).

    2003

    Extension du programme de maternelle à temps plein.

    L’école accueille 120 élèves en septembre.

    2004

    Le programme d’animation culturelle à l’École Émilie-Tremblay est maintenant à temps plein.

    Le nombre d’inscriptions est de 119 élèves.

    2005

    Première planification stratégique de la CSFY pour 2005-2010.

    2006

    Reconnaissance de la maternelle 4 ans (autrefois connu sous le nom de Jardin d’Émilie) par le ministère de l’Éducation.
    Les éducateurs deviennent des employés du ministère (et par le fait même, sont considérés comme des enseignants) et les élèves de la maternelle 4 ans sont dorénavant comptés dans les nombres totaux de l’école au même titre que les autres élèves.

    L’entente cadre en éducation 2006-2009 est négociée et adoptée.

    Appui financier du ministère de l’Éducation afin de mettre sur pied un programme de francisationà l’école. Dépôt du rapport final Landry/Johnson pour la conceptualisation et le plan de mise en œuvre du programme d’enseignement secondaire en français de l’École Émilie-Tremblay.

    Des fonds du fédéral et du territorial sont alloués afin de mettre sur pied un projet-pilote pour les élèves du secondaire. La CSFY se donne cinq ans pour mettre sur pied sa nouvelle programmation.

    Le secondaire fait peau neuve ; un nouveau nom et une nouvelle image de marque sont dévoilés pour le programme Académie Parhélie.

    147 élèves sont inscrits en septembre.

    2007

    Distribution d’ordinateurs portables aux élèves et au personnel enseignant du secondaire. Service de psychoéducation offert à temps plein à l’école.

    142 élèves sont inscrits à l’école de la maternelle 4 ans à la 12e année.

    2008

    L’École Émilie-Tremblay et l’Académie Parhélie rassemblent 158 élèves.

    La commission scolaire joint les rangs de la Commission nationale des parents francophone.Le Partenariat communautaire en éducation (PCÉ) se mobilise autour d’un plan d’action pour desservir la communauté.

    Une consultation est lancée afin d’évaluer les différentes avenues à explorer pour répondre aux besoins d’espace du secondaire car l’école commence à se faire petite. L’idée de centre scolaire communautaire est explorée.

    2009

    L’école accueille 165 élèves en septembre et les inscriptions sont à la hausse d’année en année. La localisation du secondaire devient un dossier prioritaire. La CSFY veut obtenir un bâtiment distinct pour le programme. À court terme, des locaux portatifs pourraient être installés sur le terrain de l’école pour créer plus d’espace.

    Un recours judiciaire est déposé en février 2009 contre le ministère de l’Éducation du Yukon afin d’obtenir l’application de la pleine gestion scolaire. Le procès est prévu au printemps 2010.

    Un poste de coordination de la petite enfance est créé.

    La CSFY, l’École Émilie-Tremblay et l’Académie Parhélie revisitent leur image de marque.

  • 2010

    Le procès devant le juge Ouellette qui oppose la CSFY au gouvernement du Yukon débute le 18 mai et se poursuivra jusqu’au 27 janvier 2011.

    L’entente 2009-2013 en éducation entre le MÉY et le gouvernement fédéral est négociée et adoptée sans prendre en considération les recommandations du PCÉ.

    La CSFY adopte un nouveau plan stratégique pour 2010-2015.

    La CSFY, l’École Émilie-Tremblay et l’Académie Parhélie lancent leur nouvelle image de marque.

    182 élèves sont inscrits en septembre de la maternelle 4 ans à la 12e année.

    2011

    Le 26 juillet, le juge Ouellette rend sa décision finale quant au procès opposant la CSFY au gouvernement du Yukon : la CSFY obtient, entre autres, la pleine gestion scolaire et la construction d’une nouvelle école secondaire francophone.
    Suite à la décision finale du juge Ouellette, le gouvernement du Yukon décide de porter la cause en appel devant le juge Groberman, qui accepte la demande en novembre.

    La CSFY accueille 209 élèves de la maternelle 4 ans à la 12e année en septembre.

    2012

    L’honorable juge Groberman entend l’appel déposé par le gouvernement du Yukon les 5, 6 et 7 mars 2012. Cet appel vise à renverser la décision de l’honorable juge Vital O. Ouellette, qui accorde la pleine gestion scolaire à la CSFY.

    La CSFY dépose l’évaluation finale du projet-pilote de l’Académie Parhélie et adopte les recommandations qui y sont formulées. Le programme sera reconduit pour les prochaines années.

    213 élèves fréquentent l’École Émilie-Tremblay et l’Académie Parhélie en septembre 2012.

    2013

    Les effectifs continuent de croitre; en septembre 2013, 223 élèves fréquentent l’École Émilie-Tremblay et l’Académie Parhélie.

    2014

    Le 11 février, la décision unanime de la Cour d’appel est venue annuler le jugement de la Cour suprême du Yukon et a ordonné un nouveau procès entre la CSFY et le gouvernement du Yukon. La CSFY se tourne alors vers la Cour suprême du Canada.

    En septembre, 230 élèves fréquentent l’École Émilie-Tremblay et l’Académie Parhélie.

    Au cour de l’année scolaire, la CSFY entame des discussions avec le gouvernement du Yukon afin d’obtenir la gestion du programme d’enseignement à domicile en français langue première.

    2015

    La Cour suprême du Canada rend son jugement le 14 mai et confirme le jugement de la Cour d’appel quant à l’apparence possible de partialité du juge de première instance. Elle renvoie les deux parties en Cour de première instance pour un nouveau procès.

    En juin 2015, la CSFY et le gouvernement signent une entente officielle qui délègue les pouvoirs de gestion du programme d’enseignement à domicile en français langue première à la CSFY. À ce moment, on y fait référence en l’appelant « école à la maison » ou « enseignement à domicile ».

    En aout, la CSFY et le gouvernement du Yukon s’entendent pour créer un comité de règlement afin de trouver des solutions négociées aux points demeurés en litige et un sous-comité pour aider à la planification et à la gestion de la construction d’une école secondaire francophone.

    Les effectifs continuent de croitre : la CSFY accueille 250 élèves, dont 12 inscrits à son programme d’enseignement à domicile.

    Une solution temporaire doit être mise en place pour contrer le manque d’espace. En octobre, après avoir consulté les élèves, les parents et les membres du personnel, la CSFY a choisi de faire construire une classe portative à l’École Émilie-Tremblay pour héberger une classe du primaire afin de réunir toutes les classes de l’Académie Parhélie dans une aile de l’école.

    2016

    En juin, la CSFY adopte le nom « École Nomade » pour son programme d’enseignement à domicile en français.

    Le sous-comité de construction du gouvernement du Yukon et de la CSFY recommande le site de l’ancienne école secondaire F.H. Collins comme emplacement pour l’école secondaire francophone.

    À l’été 2016, une classe portative est ajoutée sur le terrain de l’École Émilie-Tremblay.

    En aout 2016, le gouvernement du Yukon adopte un nouveau règlement sous la Loi sur l’éducation qui permet au ministre de l’Éducation de déléguer à la CSFY la gestion des admissions pour ses écoles. Le Règlement sur l’instruction en français langue première enlève l’obligation que le ministre approuve les admissions provenant d’ayants droit pour les écoles de langue française, tel que défini dans l’article 23 de la Charte canadienne des droits et libertés. La nouvelle politique d’admission de la CSFY a été adoptée le 27 septembre 2016.

    La CSFY accueille 270 élèves dans ses écoles en plus de 10 élèves inscrits à l’École Nomade.

    2017

    Le 27 avril 2017, le gouvernement du Yukon a annoncé un budget de 8 millions de dollars pour la construction de l’école secondaire francophone. Un montant additionnel de 12 millions de dollars a été planifié pour terminer le projet.

    À l’automne 2017, la CSFY a signé une entente avec le Conseil scolaire francophone de la C.-B. (CSF) afin d’offrir plus de choix de cours à distance au Yukon en français langue première grâce à l’accès aux cours de l’école virtuelle. Cette entente s’ajoute à celle qui était déjà signée avec le Centre francophone d’éducation à distance (CFED) en Alberta qui permet également à nos élèves d’accéder à leurs cours.

    La CSFY et la Garderie du petit cheval blanc ont coordonné un colloque de développement professionnel en petite enfance à Whitehorse du 12 au 14 octobre 2017 qui a accueilli 47 participants.

    En novembre 2017, le ministère de l’Éducation du Yukon a reçu la confirmation du financement de 7,5 millions de dollars du Patrimoine canadien pour la construction d’espaces communautaires au sein du futur centre scolaire secondaire communautaire francophone à Whitehorse.

    La CSFY accueille 297 élèves dont 15 sont inscrits à l’École Nomade.

    2018

    En décembre 2018, une firme locale, Ketza Construction, a obtenu le contrat de conception-construction du Centre scolaire secondaire communautaire francophone. Le financement du projet inclut 7,5 millions de dollars qui proviennent du gouvernement du Canada et de son programme d’éducation pour les communautés minoritaires. Ces fonds serviront à financer les espaces communautaires, dont entre autres, une cuisine, un atrium qui permettra d’accueillir des évènements, une salle multiusage et une radio communautaire.

    2019

    Les travaux du Centre scolaire secondaire communautaire francophone débutent en avril 2019. Le nouveau Centre scolaire, qui peut accueillir jusqu’à 150 élèves, appuie le succès des élèves de français langue première de la 7e à la 12e année. Il est construit en respectant la vision de l’enseignement collaboratif en permettant d’ajuster les espaces de travail en ouvrant les salles de classe avec des portes de garage pour inclure les corridors qui deviennent des lieux d’échanges et de collaboration. Les travaux se sont poursuivis malgré la pandémie de COVID-19.

  • 2020

    En janvier, un 2e colloque de formation professionnelle en petite enfance est organisé par la CSFY en collaboration avec la Garderie du petit cheval blanc, l’AFY et les essentielles.

    Le 12 mars, après près de 5 années de négociations, signature d’une entente de règlement entre la CSFY et le gouvernement du Yukon qui met fin au recours judiciaire entamé en 2009. L’entente clarifie les rôles et responsabilités de la CSFY et du ministère de l’Éducation en lien avec l’éducation en français langue première.

    Le 15 mai, lors de la Journée de la francophonie yukonnaise, la CSFY est fière de dévoiler le nom du nouveau Centre scolaire secondaire communautaire Paul-Émile-Mercier (CSSC Mercier).

    Le 13 novembre, 85 élèves de la 7e à la 12e année ont leur premier jour de classe au CSSC Mercier.

    Au total, 343 élèves sont inscrits dans les écoles de la CSFY : 243 au primaire, 85 au secondaire et 15 à l’École Nomade. Notre communauté est en croissance! Nous accueillons 39 élèves en maternelle 4 ans.

    2021

    Le 27 aout, une inauguration officielle marque la première année scolaire complète au Centre scolaire secondaire communautaire Paul-Émile-Mercier (CSSC Mercier). Les élèves fréquentent le CSSC Mercier depuis le 13 novembre dernier, mais en raison de la COVID-19, l’inauguration avait été reportée.

    En septembre, trois familles de Dawson contactent la CSFY pour recevoir des services scolaires en français langue première. Les commissaires en conseil mandatent la direction générale de rédiger une étude de faisabilité pour établir une école à Dawson.

    En novembre, un 3e colloque de formation professionnelle pour les intervenant(e)s en petite enfance est organisé par la CSFY et la Garderie du petit cheval blanc. Au total, 15 conférences virtuelles ont été présentées aux 67 participant(e)s des trois territoires, de l’Ontario et de la Nouvelle-Écosse.

    Le CSSC Mercier accueille 120 élèves de la 7e à la 12e année au début de l’année scolaire; une augmentation de plus de 40 % par rapport à l’année précédente.

    248 élèves de la maternelle 4 ans à la 6e année sont inscrits à l’École Émilie-Tremblay. Il y a notamment 37 élèves inscrits en maternelle 4 ans, ce qui est une très grande cohorte!

    2022

    En juin, 12 élèves terminent leur 12e année au CSSC Mercier. C’est le plus grand nombre d’élèves à terminer leurs études secondaires en français langue première depuis la création du programme en 1984.

    En septembre, la CSFY ouvre au public le Centre francophone de Dawson qui offre des ressources en français à la communauté et permet d’accueillir les familles. Conscients de nos responsabilités envers la demande de cette communauté pour une instruction en français et connaissant les données du recensement de 2021 qui confirme la présence de 40 enfants d’ayants droit à Dawson, la CSFY a œuvré tout au long de l’année à collaborer avec le gouvernement du Yukon pour des services éducatifs dans cette région. Nos efforts contribuèrent à la signature d’une entente de financement de trois ans pour un Programme de français langue première à Dawson, lequel débute pour la rentrée en août 2023.

    En octobre, la CSFY accueille à Whitehorse les délégués des conseils scolaires membres de la Fédération nationale des conseils scolaires francophones (FNCSF) pour leur 32e congrès annuel. Ce congrès fut une grande réussite qui nous a offert un excellent rayonnement avec entre autres, la soirée de retrouvailles offerte par la CSFY.

    En novembre, des élections générales des commissaires ont lieu. Une première équipe de commissaires de la Commission scolaire des Premières nations du Yukon est élue en même temps que nos commissaires.

    364 élèves sont inscrits dans nos programmes.

    2023

    Durant l’année scolaire 2022-2023, l’École Nomade, le programme d’enseignement à domicile en français langue première, a accompagné 26 élèves et leurs familles. Au 30 septembre 2022, 19 élèves étaient inscrits à l’École Nomade et au 30 avril 2023, 26 élèves y étaient inscrits!

    Le 8 mai a lieu l’assemblée générale spéciale des membres de la Garderie du petit cheval blanc afin que des résolutions soient acceptées pour amender leur document de constitution, procéder à la dissolution de la société et distribuer les actifs à la Commission scolaire francophone du Yukon (CSFY). Le transfert de la gouvernance commence.

    Le projet de transfert de gouvernance de la garderie à la CSFY a été à l’étude dès 2007. Plusieurs avantages ont été identifiés au fil des années dont la continuité des services de la petite enfance à l’âge scolaire, le renforcement des capacités organisationnelles pour mettre de l’avant d’importants projets opérationnels comme un agrandissement de la garderie et un soutien administratif accru entre les organisations.

    En juin, le président de la Commission scolaire des Premières nations du Yukon et notre président présentent nos commissions scolaires et nos réalités à son Excellence la très honorable Mary Simon gouverneure générale du Canada, aux lieutenant-gouverneurs et aux commissaires territoriaux.

    20 juin, adoption du projet de Loi C-13 qui donne aux Canadiens une Loi sur les langues officielles renforcit.

    En aout 2023, nous accueillons nos 7 premiers élèves du Programme de français à Dawson! Deux enseignantes et une aide-enseignante composent l’équipe.

    391 élèves sont inscrits dans nos programmes en septembre 2023 : 234 au primaire (de la maternelle 4 ans à la 6e année), 137 au secondaire (de la 7e à la 12e année), 12 à Dawson et 8 à l’École Nomade.

Partenariat communautaire en éducation (PCÉ)

La CSFY fait partie du PCÉ; une table de concertation qui développe des projets communs afin de favoriser l’apprentissage à vie dans la communauté.

Qu'est-ce que le PCÉ?

Guide de présentation du PCÉ