Communiqué de presse de la Fédération nationale des conseils scolaires francophones (FNCSF) / FNCSF Press Release
« C’est une excellente nouvelle pour toutes les communautés scolaires francophones en situation minoritaire comme la nôtre. Nous félicitions la communauté francophone et le Conseil scolaire francophone de Colombie-Britannique pour leur persévérance dans ce dossier », précise Jean-Sébastien Blais, président de la CSFY.
« C’est une très grande victoire puisque ce jugement vient confirmer la préséance des droits conférés par l’article 23 sur l’article premier de la Charte canadienne des droits et libertés. Les juges expriment clairement que : ‘‘Les citoyens de langue officielle minoritaire sont toujours en droits de s’épanouir dans leur langue au quotidien.’’ Dans une perspective scolaire, cela exige aux gouvernements provinciaux et territoriaux d’offrir aux conseils scolaires des formules de financement qui leur permettent la pleine poursuite de leur mission », affirme M. Blais.
« Lorsqu’une province exploite de petites écoles avec un nombre réduit d’élèves dans certaines régions de son territoire, elle estime forcément qu’elles répondent aux besoins pédagogiques des élèves qui y sont inscrits et qu’elles se justifient au regard des principes de saine utilisation des fonds publics… », souligne Vincent Larochelle, vice-président de la CSFY.
« En conséquence, j’estime que la présence d’écoles de la majorité qui desservent un nombre donné d’élèves, peu importe leur emplacement dans la province, permet de présumer qu’il est approprié du point de vue de la pédagogie et des coûts, de créer une école de taille comparable pour la minorité », ajoute M. Larochelle.